Les archives des questions du réseau technique 3772
Par L'Équipe Radioamateur.ca

Réseau du 1er octobre 2003

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Dernier réseau dont les questions étaient en ligne sur Internet

Réseau du 24 septembre 2003

Je suis à la recherche d'une table donnant la longueur idéal d'un coax alimentant une antenne 5 bandes avec trap. Mon antenne mesure 118 pieds en forme de V inversé.

Est-ce que la ligne d'alimentation doit être un multiple d'un quart de longueur d'onde?.

J'ai fait des recherches dans ARRL, The Radio Amateur Handbook mais sans succès. D'après Michel VA2ZZ, cette table pourrait être dans le Radio Amateur Handbook de 1956 ou tout autre publication tel que Antenna Handbook.

Par Marcel, VE2AA à Pierrefonds

La longueur du câble n'a pas besoin de respecter une certaine longueur. Peu importe la fréquence, le fait d'utiliser une longueur de coaxial qui est d'un multiple d'une longueur d'onde n'a pas d'effet sur les opérations ou le fonctionnement de l'antenne.

Voici ma question, j'ai installer une G5RV avec un BALUN de 4 : 1 et un "Lighting Arrester". Cela a t'il pour effet de stabiliser mon radio et l'antenne ? Mon radio est un ICOM 737 H F. Je vais vous écouter mercredi soir. Par Rodrigue, VA2ROS à Chapais

Cela ne stabilisera pas l'antenne. En fait, cela n'a qu'une seule utilité qui est celle de protéger l'antenne de la foudre et dites-vous que si vous utilisez un tel système et que vous êtes touché par la foudre, cela ne sera pas aussi efficace que si vous débranchez simplement vos radio. Rien de mieux que cette façon de faire.

Je tente de découvrir mon radio un peu et je me suis laissé prendre par le satellites, je veux savoir de quel manière on peut parler sur les satellites radioamateurs ? J’ai beaucoup mis d'argent durant l’été sur mon installation. Est-ce qu'on peut faire du satellites avec des antennes 10 éléments pour le 2 mètres et un 10 éléments pour le UHF ? Pour ce qui est du repérage de satellite j’ai Satscape ça va super bien, en gros avec ce que j’ai comme installation est que je peux faire du satellite ? Mes appareils sont un FT-897, un IC-701et un TM-241. Est-ce que pour converser sur un satellite je doit avoir un interface spécial ? Par Dominique, VE2KBS à Grand-Mère

Il y a plusieurs moyens pour faire des communications par satellites. Différents modes sont à notre portés. FM, SSB, CW, Packet, ainsi que plusieurs autres modes digitaux. Deux excellents sites de référence sont celui de Amsat et celui d'un radioamateur Québécois, VA2CST .

Les antennes 10 éléments te permettrons de faire de bons contacts. En fait, tu pourrais en faire avec une simple antenne dipôle. Ce n'est par contre pas l'idéal, la dipôle ainsi que les 10 éléments puisqu'elles sont conçues pour un seul plan de polarisation. Étant donné que les signaux peuvent être très perturbé par l'atmosphère, les polarisation circulaire sont préconisé. Sans compter que le déplacement et le mouvement du satellite créera lui aussi un changement dans la polarisation.

Pour tes appareils encore un fois, un simple radio 2M FM peut faire l'affaire mais n'est pas idéal. L'idéal est d'avoir un radio qui permet de changer de fréquences par "step" de 1 ou 10Hz afin de compenser l'effet Doppler créé par la grande différence de vitesse entre le sol et le satellite. Ton FT-897 fera un bon candidat en ce sens!

Finalement, pour les logiciels, il en existe une panoplie. Traksat qui est gratuit et disponible sur le site d'Amsat. Il fonctionne cependant en DOS. Pour Windows, tu peut en utiliser plusieurs tel que NOVA, Wintrak, SATTrak, etc.

Réseau du 17 septembre 2003

À propos des tours autoportantes. Est-ce qu'une tour carrée (4 cotés) est plus solide qu'une tour triangulaire (3 cotés)? Pourquoi ne voit-on pas plus de tour carrée chez les amateurs? Par Martin, VE2BQA au Bic

La contrainte est principalement du coté monétaire. Il en coûte beaucoup plus cher de construire une tour à 4 cotés qu'à 3 cotés. Le coût des matériaux fait monter rapidement le total de la facture. Un autre point intéressant est le poids de la structure en fonction des coûts de transport. On peut conclure rapidement que l'un est directement proportionnel à l'autre.

Dans le même ordre d'idées, la structure à 4 faces est plus solide que celle à 3 faces, par contre, sont usage est à l'occasion non requis puisque la solidité des 3 faces est suffisante et ce particulièrement dans le domaine radioamateur. Donc, on peut en déduire encore que le coté économique revient en place.

En résumé, oui les tours à 4 faces sont plus solide mais si une tour 3 faces nous convient, pourquoi se payer une tour à 4 faces si nous en avons pas vraiment besoin.

Réseau du 11 juin 2003

Quelle est selon vous la meilleure méthode pour apprendre le CW dans le but de passer l'examen de compétence en morse (en partant d'aucune connaissance à la maîtrise du 5 et 12 mots par minutes) ? Par Dominique, VE2KBS à Grand-Mère

Il existe plusieurs méthodes pour apprendre et maîtriser le morse. Voici quelques méthodes qui vous aiderons lors de votre apprentissage :

La méthode des regroupements de lettre semblable : Il s'agit d'apprendre les lettre par regroupement de caractère semblable. La première leçon est ainsi E, I, S, H, 5 (. .. ... .... .....) Il s'agit d'apprendre correctement le premier groupe et lorsqu'on le maîtrise à 100% on passe au groupe suivant et ainsi de suite tant que nous n'avons pas appris toutes les lettres par groupe. Ensuite, on mêle tous les groupes et on pratique le tout jusqu'à 100%

La méthode du par coeur : Il s'agit d'apprendre les lettres et les caractères correspondants par coeur. Lorsque l'on connaît toutes les lettres, on pratique avec les caractères envoyés à 12 mpm mais en laissant de grandes espaces entre chaque transmission. Plus on s'améliore et plus on diminue les espaces pour se rendre au niveau désiré.

La pratique "on air" : Il s'agit d'écouter les bulletins et les pratiques en morse envoyés sur les ondes par la station américaine WIAW de l'ARRL. Elle diffuse à des horaires fixes et des fréquences fixes à tous les jours de la semaine.

Cours d'André Guévin : André Guévin est un examinateur délégué d'Industrie Canada qui a développé des cours sur CD afin d'aider à l'apprentissage du morse. Voici son site : http://membres.lycos.fr/ve2gcf/qanda.html

L'ordinateur : Utiliser des logiciels informatiques pour générer des examens ou encore de bonnes pratique.

Pratique, pratique et pratique : Il est important d'être constant dans ses pratiques et de s'établir une petite horaire et un petit coin tranquille pour faire nos pratiques. Une pratique de 15 à 30 minutes par jours 6 fois par semaine vous amènera dans 2 à 3 mois à une très bonne maîtrise du CW. Il faut se rappeler que pour de bonnes pratiques il ne faut pas être pressé ou encore stresser. Il faut prendre le temps de se relaxer un peu avant et d'y aller doucement. Les examens de CW au Canada son conçu de cette façon, le caractère est envoyé à 12 mpm par contre les espacements sont à 5 mpm. Pour synchronisé votre logiciel il faut que le caractère soit à 12 mpm et que le logiciel soit en mesure d'envoyer le mot PARIS 5 fois dans une minute (incluant les espacements). Ceci est exactement la vitesse de l'examen.

Je possède une antenne de type J-pole et je planifie d'augmenter mon gain en transmission en la remplaçant. Je me demande donc si je peux tout simplement ajouter 2, 3 ou même 4 antennes J-pole ensemble afin de créer un "array" d'antennes comme celles des tours commerciales. J'aimerais connaître les contraintes à lesquelles je ferai face afin de les balancer et toutes autres contraintes qui pourrait survenir. Par Marc, VA2KTL à Longueuil.

L'installation en ligne ou cophasé prendra beaucoup trop d'espace pour le gain que cela rapportera. Par contre, la Super J-Pole pourrait être un excellent compromis à faire pour obtenir quelques dB supplémentaires sans prendre d'espace horizontal supplémentaire.

Deux autres antennes peuvent permettre d'obtenir du gain. Il s'agit des antennes verticale dans le style des modèle Comet, Diamond ou encore Workman (les colinéaire) et finalement les antennes de type Yagi avec 3,4 ou même jusqu'à 17 éléments.

Réseau du 4 juin 2003

Que pensez-vous de diffuser le réseau technique 3772 sur Echolink afin de rendre le réseau plus accessible ? Il serait seulement en transmission, c'est-à-dire du HF vers Echolink et la transmission d'Echolink vers le HF ne serait pas possible. Par Radioamateur.ca

Les buts de rendre le réseau accessible sur Echolink sont les suivants :

• Montrer à tous les radioamateurs qui n'ont pas accès au HF qu'il y a encore des gens en HF.

• Partager l'expérience des plus anciens avec les nouveaux qui ne connaissent pas le HF encore.

• Offrir la possibilité aux radioamateurs qui sont dans l'impossibilité de monter des antennes, d'écouter le réseau.



La réponse a été positive à ce sujet et le taux de participation pour les premiers essais a été concluant! Par conséquent, le dernier réseau de la saison sera entièrement diffusé en parallèle sur Echolink.

Comment fonctionne les "S-Unit" sur un "meter" de radio ? Est-ce acceptable de dire que si je reçoit un signal à S6 et que j'y ajoute 3dB, j'obtiendrai un signal à S9 ? Par Pascal, VA2PV à St-Amable

Pour les unités S, en partant de S9 en descendant, il représente des variations de signaux de 6dB. 1 "S-Unit" correspond donc à 6dB. Ainsi, une station diffusant à 100W que nous recevons à S5 et qui augmente sa puissance de 6dB, c'est-à-dire 400W, verra sont signal augmenter à S6.

Pour les unités au dessus de S9, les valeurs sont directement en dB. Donc, si notre station à 100W nous donne S9+20dB, en transmettant à 400W nous aurons donc S9+26dB. À noter ici que nous devons toujours parler de "S-Unit" + XdB lorsque l'on parle d'un signal supérieur à S9, et non pas S20 ou S26.

De façon générale, les radio sont programmés pour donner un rapport de S9 lorsque le radio reçoit 50µV et un signal de S9+60dB lorsque le radio reçoit 100mV.

On dit qu'il est bon d'installer un "balun-choke" au "feed-point" d'une antenne balancée comme un doublet par exemple. On suggère même d'en installer un deuxième près du transmetteur tout juste à la sortie du TOS mètre et ce avec n'importe quel type d'antenne. Peut-on m'expliquer l'utilité de chacun de ces deux "balun-chokes" ? Par anonyme

Celui du haut sert à isoler le "shield" du câbles coaxial par rapport à l'antenne et celui du bas sert à isoler le radio du "shield" du câble coaxial qui opère en antenne. Ceux qui fabriquent des antennes de façon sérieuse en savent quelque chose.

Le balun à l'antenne protège contre les retours de RF sur la ligne de transmission par le "shield". Il isole la ligne de transmission par rapport à l'antenne évitant ainsi le retour d'énergie RF.

Celui à l'intérieur est considéré comme un "choke" ou en français commun, un étrangleur évitant ainsi encore une fois le retour de RF sur le "shield" de la ligne de transmission.

Réseau du 28 mai 2003

Dans une installation H.F. mobile, est-ce que j'aurais avantage à installer une deuxième antennes co-phasée sur le véhicule ? Est-ce que le gain y sera ou il s'annulera et le patron de radiation sera seulement modifié? Par Bertrand, VA2TOS à Ange-Gardien.

Ce type de configuration nécessite une distance entre les deux antennes de 1/2 longueur d'onde afin d'avoir le gain escompter en co-phasant, soit 3 dB. Le fait d'avoir les deux antennes à des distances inférieures à 1/2 longueur d'onde fera en sorte que le gain sera réduit, l'effet des ondes l'une et l'autre risque d'être destructif et finalement l'impédance au "feed-point" sera plus élevé.

Pour être en mesure d'installer ce type de configuration, la longueur du véhicule devra être d'au moins 5 mètres si nous voulons opérer dans la bande du 10 mètres.

En vérifiant les dimensions de ma TH-6 j'ai constaté que le réflecteur 15 et 20 mètres est à 3½ pouces de la fin du boom alors qu'il devrait être à 3 pouces. Les dimensions entre les autres éléments sont toutes correctes. Alors voici la question: devrai-je déplacer tous les éléments de ½ pouces pour que le réflecteur 10 et 15 m soit à la distance recommandée ? Par Jocelyn, VE2DJC à Saguenay

Si l'antenne est déjà dans le haut, il est inutile de la redescendre pour faire la modification. Si par contre l'antenne n'est pas encore montée, il pourrait être intéressant de faire le changement afin de refléter le plus près possible le plan de montage du manufacturier.

Cette modification par contre n'a pas d'effet perceptible sur le signal ou même le patron de rayonnement. Une différence de 1/2 pouce correspond à un différence de 0.1736% sur la longueur du boom. Une telle différence est imperceptible.

Je suis nouveau sur HF, en fait cela fait une semaine aujourd'hui que j'ai mon code morse. Je me suis fait une antenne Multibande en forme de V inversé. Elle fonctionne bien sur 80 et 40 M ainsi que sur le 20 m. Évidement, la largeur de bande est étroite mais je vis avec. Par contre, en 80 et 40M j'ai beaucoup de bruits s8. Je me demandais s'il y avait une manière de procéder pour diminuer le bruits. (il y a des transformateur de l'hydro pas loin), Par Philippe, VA2PHL à Buckingham.

La première chose à faire est d'essayer de voir si le bruit ne serait pas local dans le lieu d'émission. Un néon qui est défectueux, une connexion qui est mal visée sont tous des facteurs qui peuvent générer du bruit dans nos radio. Visite notre page sur les interférences pour en savoir plus, tu y trouveras aussi un vidéo qui explique comment s'y prendre pour trouver les sources d'interférences. Si la source n'est pas isolé il faut passer au grand moyen et sortir à l'extérieur.

On peut écouter à l'aide d'un petit radio broadcast syntoniser à une fréquence où il n'y a pas de station en AM et faire le tour du voisinage. Il s'agit de s'aligner avec le bruit et de se promener en essayant de trouver l'endroit où le bruit est le plus élevé. C'est à cet endroit que les interférence sont probablement émises. Plusieurs autres moyens (plus dispendieux) peuvent être employé pour la recherche de source d'interférence.

Si la source d'interférence origine du service électrique, il est toujours possible de porter plainte auprès de la compagnie. Ils devraient alors dépêcher quelqu'un sur place pour solutionner le problème mais cela peut prendre plusieurs mois.

L'autre moyen est de notre coté, c'est-à-dire changer d'antenne et y aller avec une antenne fermé dans le genre des folded dipôle ou encore des Bazooka. Si le changement d'antenne ne vous intéresse pas, il reste le noise canceller. Il s'agit d'un produit manufacturer par MFJ et qui est en mesure de faire descendre le niveau de bruit de plusieurs dB. Le principe est simple, un échantillon du bruit est extrait, inverser et réinjecter dans le récepteur. Les deux niveau de bruit, le premier échantillonné en même temps que le signal à démodulé ainsi que le second échantillonné et inversé s'annuleront ce qui permettra alors au signal d'avoir un rapport signal à bruit plus élevé rendant ainsi le signal démodulé plus intelligible.

À quoi sert les balises de radio amateur et quelle utilité cela peut avoir ? Par Dominique, VE2KBS à Grand-Mère

Les balises servent à observer l'état de la propagation en temps réel et ce dans un endroit particulier à un fréquence particulière. Exemple : On écoute une balise sur 10 mètres qui diffuse à 10 watts à partir du Brésil. Si nous la recevons ici à S9+5dB cela pourrait nous donner une bonne indication et nous pourrions alors déterminer qu'un signal de 100 watts venant du même endroit pourrait nous permettre d'avoir un signal se situant autour de S9+15dB. On peut alors comparer un peu avec notre signal si nous on se trouvait à transmettre dans cette direction.

Une page sera bientôt disponible sur ce site afin de traiter des balises de propagation.

Réseau du 21 mai 2003

Est-ce qu'une antenne verticale comme par exemple une Ringo AR6 de Cushcraft pour le 6 mètres travaille bien? Vaut-elle la peine d'être achetée ? Peut-on espérer faire des QSO quand la bande va ouvrir ou si ça prend sans faute un beam ? Par Sylvain, VE2QY à Jonquière.

Sur 6 mètres une antenne verticale à l'avantage d'être polarisé à l'inverse des antennes de télévision. Donc moins de TVI avec une isolation d'environ 20dB entre les deux polarisations. Elle a la même polarité que les répéteurs FM sur 6 mètres.

Il s'agit du type d'antenne le plus flexible pour cette bande.

Le seul commentaire entendu sur la cushcraft AR6 est sa sensibilité à l'humidité. Donc, il faut faire attention aux connexions.

Le beam plus avantageux au niveau du DX de par le gain qu'il offre mais au niveau du local il n'y a pas de comparaison.

Qu'est-ce qu'un "noise gate" ? Quel est son effet sur notre transmission et finalement, est-ce vraiment utile avec le bruit de bande que nous avons ? Par Martin, VE2BQA à Chambly

Un "noise gate" est un instrument qui à la même fonction qu'un "squelsh" mais en transmission. C'est-à-dire, qu'il permet d'éliminer les bruits ambiants tout simplement en les bloquant lors de la transmission. Les bruits et sons audio se retrouvant à l'entrée du "noise gate" sous le niveau d'ajustement du "noise gate" seront simplement bloquer par le noise gate rendant la transmission libre de tout bruit.

Réseau du 14 mai 2003

Qu'est-ce qu'un "contest" du type "QSO Party" ? Est-ce un concours du genre le plus long QSO ? ou encore le plus de "vrai" QSO possible dans un temps déterminé ? J'entend ici "vrai" comme étant un QSO et non pas seulement une échange de coordonné, RST et numéro de série. Par anonyme

Il s'agit en fait du même type de "contest" que l'on rencontre régulièrement sur les bandes HF. Le but de ces types de "contest" est le même que tout les autres, c'est-à-dire de faire le plus de contact possible avec le plus de stations différentes dans un laps de temps prédéterminé.

Je voudrais connaître la bonne façon de calculer la longueur d'un coaxial pour que ma lecture de SWR prise près du radio soit la même qu'au niveau de l'antenne. Si la longueur n'est pas une demi longueur d'onde de la fréquence, est-ce que mon système de transmission sera inefficace ? Par François, VA2RC à Stoneham

Il faut mentionner que la longueur du câble coaxial n'affectera en rien le TOS d'une installation. Sauf, pour la perte dans le câble qui est tout à fait négligeable. Par contre, la formule présentée ci-dessous vous permettra de couper votre câble à la longueur où vous aurez une lecture identique à celle prise à l'antenne et ce, au bout du câble.

Une façon simple de faire le calcul pour obtenir la bonne longueur de câble est d'utiliser la formule suivante. Elle nous donne directement la longueur de câble coaxial en pieds à respecter = (492 / FMHz) x 0.66

Avec une telle longueur de câble, nous nous trouvons à faire refléter à une extrémité du câble ce que nous voyons au "feed point" de l'antenne qui est relié à l'autre extrémité du même câble. De façon générale, il s'agit de calculer un multiple d'une demie-longueur d'onde multiplié par le facteur de vélocité du câble. Celui-ci est de 0.66 dans le cas des câbles coaxiaux fabriqués avec un isolant intérieur rigide. Pour les isolations en "foam", le facteur de vélocité est différent. Pour avoir les facteurs de vélocité des différents câbles, vous pouvez jeter un oeil à cette page :

http://pw1.netcom.com/~wa2ise/radios/coax.html

Il faut mentionner aussi que le fait d'utiliser la longueur de câble donnée par la formule n'adaptera pas les impédances mais ne fera que rapporter la lecture du SWR d'une extrémité à l'autre, bien sur, selon la fréquence voulue.

Certains manufacturiers d'appareils HF nous mentionne la capacité en puissance SSB de leur appareil en mentionnant qu'une certaine partie de cette puissance est en classe A et l'autre en classe B. Je sais que les amplificateurs en classe A ont une meilleure qualité du signal. Est-ce vraiment important ? Est-ce dû au fait que pour atteindre sa puissance nominale, l'équipement doit passer par de multiple étage d'amplification ? Par Pascal, VA2PV à St-Amable.

Le classe A donne un rendement de 50% max avec une excellente qualité, aucune harmonique n'est générée. Sa consommation est très élevé par rapport à la puissance générée et le signal est traité sur 360° du cycle

Le classe B donne un rendement de 78.5% max avec une qualité plus faible, des sont harmoniques présentes mais filtrées par les étages subséquents. Il offre un meilleur rapport puissance/consommation et le signal est traité sur 180° du cycle

Il faut aussi faire attention entre un amplificateur Audio et RF. En RF lorsque le signal n'est pas pur, nous devons parler d'harmonique plutôt que de distorsion tel que nous l'entendons en audio.

Du coté des amplificateurs, l'amplificateur audio devra presque essentiellement être de classe A puisque le signal résultant de l'ampli n'est habituellement pas filtré et celui-ci se retrouve immédiatement dans les haut-parleurs. L'utilisation d'une classe B en audio aurait pour effet de générer de la distorsion dans le signal amplifié.

L'amplificateur RF en classe B, quant à lui, va voir sont signal de sortie être filtré pour ainsi réduire les harmoniques.

En résumé, du point de vue RF, le classe A aura pour effet de générer un signal pur et libre d'harmoniques. Le classe B quant à lui génèrera des harmoniques qui se verront abolir dans les étages subséquents de filtration. La plupart des appareils HF sur le marché opèrent selon la classe B.

Finalement, il existe d'autre type de classe tel que la classe C qui opère sur moins de 180 degrés du cycle ainsi que la classe AB qui opère entre 180 et 360 degrés du cycle.

Réseau du 7 mai 2003

Ma question est, j'aimerai savoir s'il y à des amateurs au Québec qui ont essayé l'antenne « isotron » ? Je vous donne l'adresse du site isotron : http://www.rayfield.net/isotron Par Jean-Marc, VA2MSD à Anse-aux-Griffon.

Ce type d'antenne offre le même rendement qu'un antenne dipôle verticale mobile. C'est-à-dire une efficacité de beaucoup inférieure à celle d'une dipôle. Ce type d'antenne est en fait un cicuit résonant constitué d'un condensateur et d'une bobine ajuster de façon à être résonant à la fréquence voulue.

Ce type d'antenne se syntonise bien du fait que le circuit résonnant facilite la tâche. Ce type d'antenne est aussi très étroit en fréquence.

Si vous voulez plus de détails au sujet de ce type d'antenne, vous pouvez visiter un de ces sites :

http://perso.cario.fr/f5ixu

http://www.antennex.com

J'ai trouvé ce site Internet en recherchant des compagnies de microphones adaptés pour la radioamateur. http://www.masterdj.com . Ce site nous suggère des kits de microphones "broadcast" adaptés pour la radioamateur. En autre, il parle de microphone à tube ? Qu'est ce qu'un microphone à tube et est-ce vraiment supérieur ? Est-ce que ça peut faire la différence sur les bandes amateurs vue que la bande passante est réduite ? Suis-je mieux avec un microphone comme Heil Classic http://www.heilsound.com qui est fait pour les amateurs ? Par Pascal, VA2PV à St-Amable

Ce type de micro est en fait un micro à condensateur avec un préamplificateur à tubes intégrés. Ces micros ont pour caractéristiques d'être très fidèles. Ils ont aussi la caractéristique d'être très plat ("flat") sur toute la bande couverte par le micro c'est-à-dire de 20Hz à 20 kHz. Ils offrent une très bonne reproduction de la voix.

Par contre en radioamateur, ce type de micro conçu pour le "broadcast" n'est pas vraiment utile dû à la largeur de bande qui est restreinte selon la loi. Ainsi, à cause de ce facteur, nous concluons que les micros adaptés aux radioamateurs sont les plus valables pour le type d'utilisation recherché. Ces micros permettent d'accentuer la réponse en fréquence dans une largeur de bande préconisée (2.4 kHz). À moins que vous ayez les moyens financiers de vous en procurer un par pur plaisir, la différence ne sera pas énorme si vous respectez la réglementation en vigueur.

Est-ce qu'il y a une différence entre une antenne verticale raccourcie et pleine longueur par rapport à sa distance de réflexion par rapport au sol. Par Stéphane, VE2LFX à La Pocatière

Si nous considérons l'antenne à une bonne distance, l'effet de la longueur de l'antenne n'affecte pas l'angle de radiation ou encore l'angle de réflexion. Par contre, la qualité du sol affectera le rendement. Ainsi un bon sol permettra une bonne transmission et une bonne réflexion des ondes tandis qu'un mauvais sol aura pour effet d'affaiblir le signal dû à l'absorption dans le sol.

Réseau du 30 avril 2003

Quelles sont les propriétés d'une antenne Isotropique et pouvez-vous en citer une comme exemple pratique et la décrire? Par anonyme

Il s'agit d'une antenne qui est capable d'irradier ou de recevoir également dans toutes les directions et qui réagit également à tous les types de polarisations générés par des champs électriques et/ou magnétiques. Les antennes Isotropiques n'existent pas physiquement mais représentent un moyen pratique d'exprimer les propriétés directionnelles d'antennes physiques.

Le gain d'une antenne Doublet idéale* dans l'espace est de 2.15 dBi. C'est-à-dire +2.15 dB. sur d'un radiateur isotropique. Le "i" signifiant que le gain fait référence à une antenne isotropique. Si nous avons un "d" à la place du "i", le gain fait référence à une antenne dipôle.

*antenne idéale: qui utilise un conducteur infiniment fin, sans pertes et qui résonne à la fréquence d'étude.

J'ai une Double Bazooka qui résonne à 3750 khz. Elle a un taux de SWR de 1.15 à 1 (sans "Antenna Tuner") Si je descend à 3550khz j'ai un SWR de 1.7 à 1 (toujours sans Antenna Tuner) ce taux d'ondes stationnaires représente environ 6 % de perte. Or au lieu de sortir un 1000 watts à 3750khz, je me retrouve avec 400 watts à 3550khz. Comment donc s'est perdu tant de puissance? Par Camille, VE2SO

Le problème est que l'installation de Camille comprend un amplificateur linaire et que l'adaptation entre le radio et l'amplificateur n'est pas idéale au niveau du TOS.

L'antenne de Camille à un TOS normal pour les opérations dans les plages de fréquences utilisées. Par contre, son amplificateur possède un circuit d'adaptation que l'on appelle un "pi network" qui permet d'ajuster l'entrée de l'amplificateur selon la fréquence voulue d'opération. C'est amplificateur de conception américaine sont normalement ajustés un peu plus haut en fréquences.

C'est-à-dire les ajustements d'entrée ("tune input") doivent être adapté en fonction de la fréquence voulue sinon le radio verra un TOS plus élevé que l'antenne car il le mesure selon l'ampli. Il faut donc adapté l'impédance entre le radio et l'amplificateur à l'aide de ces ajustement d'entrée.

Les nouveaux radio d'aujourd'hui coupent la puissance transmise lorsque le TOS commence à monter à un niveau de 1.5:1 ou plus (approximatif). Si le radio voit 20 watts de réfléchi (puissance de retour) et que s'est transistors sont fait pour 100 watts, il se protégera pour ne pas excéder ce 100 watts de puissance maximum. Il coupera la puissance de transmission à 80 watts.

Afin de résoudre le problème, Camille doit syntoniser son TOS entre les deux appareils afin de sortir toute la puissance de son radio, sinon, il transfère moins de puissance (comme "drive") à l'amplificateur et celui-ci en amplifie moins à son tour, alors la puissance de sortie est encore plus affecté. Voila ce qui explique la si grande différence de puissance dans son énoncé.

J'aimerai savoir s'il existe un ou des logiciels, capables d'identifier par la carte son d'un PC, le signal cw ou tune d'une station. Nous ne parlons pas ici de décoder le CW mais bien de lire la signature du radio. C'est-à-dire voir le comportement spectral du radio afin d'être en mesure de le retrouver facilement. Je crois que ce système était aussi utilisé pour identifier les "clencheux" sur les répéteurs. Par Michel, un amateur français victime de brouillage en CW.

Finalement, il existe d'autres méthode beaucoup plus efficace permettant d'arriver à l'identification d'une source d'interférence. Nous parlons ici de radiogoniométrie.

Il existe aussi un logiciel fait par KB8RLN se nommant XMit ID que l'on peut retrouver sur le site : http://xmit.penguinman.com/

Certain module que l'on peut insérer dans les fentes d'expansion d'un PC peuvent permettre de voir les temps de monté et de descente des signaux. Permettant ainsi d'identifier un signal approximativement. Cela n'est pas idéal et cela ne permet pas d'identifier un radio unique.

Comment faire pour déterminer l'efficacité d'une antenne de façon pratique ? Il est facile de le faire à l'aide de logiciel pour les modèles d'antennes communes (yagi, dipôle, etc.). Mais pour une antenne plus complexe comme les antennes EH... que je suis d'ailleurs en train de finaliser, j'aimerai bien en mesurer son efficacité. Est-ce possible? si oui, comment? Par Martin, VE2BQA

Il n'y à pas de solution facile si ce n'est que d'utiliser un logiciel. Plusieurs logiciels sont sur le marché mais ils sont en général tous préconçu pour des modèles d'antenne en particulier. Le site http://www.antennex.com peut donner de bonne référence pour des logiciels d'antennes.

Réseau du 16 avril 2003

J'ai été chez un de mes amis radioamateur, VE2MCE. Il ma montré les modes digitaux qui m'ont bien impressionné mais il étais en MFSK avec une autre station qui ne déchiffrait pas ses caractères? Mais l'autre station lui a demander de baisser sa puissance et là il déchiffrait ses caractères? Pourriez-vous m'éclaircir sur le pourquoi de baisser sa puissance en MFSK a fait qu"il pouvait se faire lire ?? Par Ludovic, SWL

Amplitude du signal sortant du TNC était trop élevé et il y avait surmodulation dans un l'étage audio du radio ayant ainsi comme effet de saturer le signal transmit. Ainsi le signal reçu à distance ayant trop de distorsion, il a donc fallu baisser l'amplitude du signal audio à l'entré du transmetteur afin d'en arrivé à déchiffré l'information correctement.

Ludovic me confirme qu'effectivement, ce n'est pas puissance qui a été diminué mais bien le Mic Gain.

Quelle est la différence entre un " Long Wire " et un " Random Wire " ? Par anonyme

Un random wire comme son nom l'indique, est un fil d'une longueur non défini, imprécise, coupé selon l'espace disponible ou encore d'une longueur d'ayant pas de relation avec la fréquence d'opération.

Un long wire est un fil d'un longueur prédéterminé, en relation avec une fréquence d'opération et habituellement d'une longueur supérieur à une fois la longueur d'onde employée. Plus celui-ci sera long, mieux il sera.

Je vais bientôt installer une tour de 48 pieds au sommet de laquelle je placerai un « beam» Th6 dx. La question est la suivante : est-ce que le fait de placer des antennes en V inversé à environ 40 pieds influencera la performance du yagi ? Si oui à quelle distance du yagi devrai-je les placer ? Ou encore est-il préférable de ne pas les placer dans la tour ? Par Jocelyn, VE2DJC au Saguenay

Du point de vue théorique, l'idéal est de gardé une distance minimale de 1/4 de longueur d'onde entre les antennes. Par contre, suite aux différents commentaires d'expérimentations pratiques exposés sur le réseau, nous arrivons à la conclusion qu'il ne devrait y avoir aucune influence entre les deux antennes.

Combien a t-il de conducteur dans un câble coaxial ? Par anonyme

Du point de vue électrique (DC) ont peu conclure qu'il y a deux conducteurs dans un câble coaxial traditionnel de type RG-8U. Par contre, lorsque l'on en fait l'utilisation en RF, on pourrais considérer qu'il existe un conducteur externe qui serait en fait la surface extérieur du "shield". A cause de l'effet pelliculaire (skin effect) la pénétration est inférieure à environ 0.001'' de profond. L'énergie ou l'onde RF se promène en surface du conducteur central, sur la surface interne du "sheild" et lorsque on arrive à l'antenne une parti du signal revient sur la surface externe du "shield".

Réseau du 9 avril 2003

Je n'ai pas l'espace requis pour une antenne dipôle 1/2 longueur d'onde pour 80 mètres. Je pense donc modifier ma dipôle de 40 mètres en remplaçant les isolateurs de bout par des bobines de charge et en ajoutant des longueurs de fil de manière à rendre cette antenne utilisable aussi sur 80 mètres. L'ajout des bobines de charge en question affectera-t-il la fréquence de résonance actuelle de mon antenne de 40 mètres? En d'autres mots, si je modifie ainsi mon antenne de 40 mètres devrai-je aussi modifier la longueur qui opère sur 40 mètres? À titre de question subsidiaire, la modification projetée affectera-t elle le rendement plutôt bon sur 15 mètres de mon antenne 40 mètres actuelle? Par Michel, VE2FG à Montréal

Veuillez-nous excuser mais suite à plusieurs commentaires, la réponse à cette question a été retirée. Plusieurs opinions divergent sur le sujet. Par conséquent, Radioamateur.ca tirera conclusion d'un manuel de référence sur les antennes et y affichera bientôt un compte-rendu de cette conclusion.

Je vais ériger cette été une antenne HF verticale ; j'aimerai savoir quel genre de silicone ou autre produit dois-je utiliser pour mettre sur le connecteur (PL-259) et si je dois mettre du silicone (ou autre) ailleurs sur l'antenne (ex: entre sections, autres endroits / joints critiques ???) Par Sylvain, VE2PXP à Varennes

Il existe une multitude de produits qui permettent d'arriver à de bons résultats. Voici une petite liste :

• Mettre de la vaseline dans les connecteurs avant des les viser et lors des soudures. (Attention au soleil et à la chaleur, ça font et ça coule)

• Rouler du ruban auto amalgame autour du connecteur et ensuite rouler un bon ruban électrique tout autour, vous trouverai ce genre de ruban dans des RadioShack. Ceci est moins recommandé dans le cas ou il y aurait une infiltration d'eau il serait alors impossible pour elle de s'évacuer ainsi le problème persistera.

• Appliquer un Compound de marque CUAL sur le connecteur lorsque visé

• Appliquer un Compound de marque PENETROX sur le connecteur lorsque visé (le modèle avec limaille de fer est préférable et il faut faire attention puisqu'il est bon conducteur)

• Appliquer du NIOGEL sur les raccordement avant de viser

• Appliquer une bonne graisse standard avant de tout viser

• Lorsque visé, appliquer un silicone et faire chauffer un tube thermo-rétractable ("heat-shrink") par dessus le tout

• Sur la connexion lorsque visé, utiliser un lubrifiant à base de silicone GM #992887

• Sur la connexion lorsque visé, utiliser un "dielectric isolator" de marque STUF de la compagnie Cross Device

• Sur la connexion lorsque visé, utiliser un scellant à base de silicone de marque Molykoat de la compagnie Dow Corning disponible dans les magasin de pièces de voitures.

J'aimerais connaître une façon efficace de protéger mes appareils de la foudre. Y a-t-il un montage plus efficace que les autres? Par Jocelyn, VE2DJC à Saguenay

Plusieurs méthode peuvent être employées afin de protéger nos installations de la foudre. Malgré toutes les méthodes sur le marché, deux sont les plus efficaces.

La première consiste à simplement débrancher votre radio de tous les liens avec l'environnement externe, c'est-à-dire la ligne AC, l'alimentation coaxiale vers l'antenne et la mise à la terre. Si vous possédez un raccordement téléphonique ("phonepatch"), n'oubliez d'y débrancher le cordon téléphonique car il peut être lui aussi une source de problème. Ainsi, rien ne pourra rejoindre votre radio. Faite par conter à l'électricité statique qui pourrait courir sur votre câble coaxial au moment du rebranchement.

La seconde consiste à placer un paratonnerre à l'extérieur et situé à proximité de votre antenne et d'une hauteur dépassant de beaucoup vos antenne. Pour cela, faite attention à la distance le séparant de vos antennes afin de ne pas affecter le rayonnement de l'antenne. Le plus haut le paratonnerre dépassera vos antennes, la meilleur l'efficacité il aura. Le paratonnerre devra avoir l'extrémité pointant vers le ciel le plus pointu possible et il devra être raccorder avec un bon câble de gros calibre AWG à plusieurs tige de cuivre dans le sol afin d'offrir une bonne mise à la terre. Les tiges de cuivre, pour avoir une bonne efficacité devront être distancée les unes des autres d'un minimum de 8 pieds.

Rséeau du 2 avril 2003

Selon le radioamateur handbook un T.O.S. de 10:1 avec un puissance de sortie de 100 watts, me donne plus ou moins 70 watts de puissance réfléchie. Cela ne veut pas dire qu'il y a seulement 30 watts qui se rendent à l'antenne. La puissance réfléchie est-elle tout simplement dissipée en chaleur dans mon transmetteur et dans ma ligne de transmission ? Quelle puissance effective sera irradiée par mon antenne si j'utilise une bonne ligne coaxiale de 52 ohms et que la perte aux 100 pieds sur 75 mètres est négligeable ? Par anonyme.

Si nous considérons une ligne de transmission parfaite, toute l'énergie sortant du radio se retrouvera à l'antenne. Par contre, l'antenne offrant un TOS de 10:1 ne rayonnera que 30 watts. Les 70 watts restant reviendront directement au radio puisque les pertes dans le câble coaxial sont négligeable sur 75/80mètres.

Par contre, s'il s'agit d'un radio récent, il se mettra en protection et la sortie du radio baissera en puissance afin de limiter les dommages que cela pourrait causer au radio.

Les finals sont au radio l'équivalent du moteur pour un automobile, il faut donc leurs faire très attention.

Est-ce que la valeur de l'inductance d'une bobine de charge change si l'on y enroule la même longueur de fil mais sur une longueur deux fois plus grande ? Par exemple, est-ce que j'obtiens le même résultat avec 50 tours de fils enroulés sur une longueur de 4 pouces par rapport à 50 tours de fils enroulés sur une longueur de 8 pouces ? Par André, VE2BSA à Richelieu.

Plus le fil bobiné est étiré, plus l'inductance de la bobine diminuera et vice-versa. Plus la bobine sera compacte, plus sa valeur d'inductance sera élevée.

Plusieurs amateurs nous indiquent que le mode SSTV devrait être considéré comme un mode analogique puisqu'il s'agit en fait d'une variation de fréquence audio représentant une image qui a été numérisée. à ce sujet je suis d'accord, mais qu'entendons-nous comme un mode numérique ? Est-ce que le Packet est un mode numérique ? Si on dit que le SSTV ne l'est pas, le Packet ne l'est pas plus puisqu'il s'agit de deux tonalité transmise représentant un 1 et un 0 ? On pourrais aussi extrapolé pour d'autre modes! Par Martin, VE2BQA à Chambly suite à plusieurs questions reçues sur Radioamateur.ca

On défini par mode numérique tout mode comportant des états prédéterminés et fixes. Ainsi en Packet nous avons un état 0 et 1 représenté par 1200Hz (que l'on pourrait qualifier de F1) et 2400Hz (F2) en format audio. Tout comme le 16QAM offre 16 états définis. Les données transmises se retrouvent sur un de ces états et s'il advient qu'un autre état est détecté, il ne sera simplement pas reconnu. C'est ce que l'on appelle du numérique.

Pour le SSTV, il s'agit en fait de définir une fréquence inférieure (que l'on peut aussi définir par Fmin) et supérieure (Fmax). La fréquence inférieure représente par exemple un niveau blanc et la fréquence supérieure un niveau noir. Les données encodées se retrouvent quant à eux à n'importe quel endroit entre ces deux niveaux. Bref, il n'y a pas de niveau prédéterminé comme en numérique. Les données peuvent se retrouver à n'importe quel endroit dans la plage se situant entre Fmin et Fmax. C'est ce que l'on appelle de l'analogique.

Je me suis acheté un vieux rig HF au Hamfest de Laval. Ce radio est un FT-101E de Yaesu et j'ai l'intention de l'utiliser comme "backup" à mon TS-2000 de Kenwood. Comment peut-on les installer de façon à ce que les deux soient fonctionnels sans avoir à débrancher les câbles coaxiaux ? C'est-à-dire, pouvoir à l'aide d'un commutateur sélectionner le Rig voulu afin d'opérer. (Voir le schéma ) Est-ce qu'il serait dangereux pour l'appareil qui n'est pas en opération de transmettre avec l'autre en passant dans la même "switch" ? Est-ce assez isolé pour garder l'autre Rig en RX pendant qu'on transmet avec l'autre ? Est-ce dangereux d'être en RX sur la même bande ? Est-ce que les nouveaux Rig sont protégé pour ce genre de situation ? Avez-vous un montage à me suggérer afin de rendre la sélection du radio plus facile et sécuritaire ? Par Pascal, VA2PV à St-Amable.

Il ne devrait pas y avoir de problème à faire fonctionner un tel système. Le FT-101 a un système de protection qui lui permettra d'éviter de "bourrer" la réception. Pour le TS-2000 c'est une autre chose, il faudrait voir si celui-ci est bien protégé.

Quelques petites précautions à prendre par contre, il faut s'assurer que l'isolation sur les "switch" sera suffisamment élevé entre les connexions de façon a éviter d'injecter un signal trop élevé dans un des radio. Il peut être requis d'activer l'atténuateur sur le radio qui ne sert qu'à recevoir.

Réseau du 26 mars 2003

J'utilise une TOS mètre à aiguilles croisées ("cross needle") de marque Daiwa 1 kw, il y a quelque temps mon TOS avait augmenté de 1:1 à 1:7 à cause du verglas. Curieusement mon amplificateur avec 100W de drive me donnait 50 watts de plus qu'a l'habitude ? Comme si mon réfléchie s'additionnait avec le forward ? De plus, un autre amateur, VA2KTL, avait le même phénomène avec son Daiwa à aiguilles croisées mais sur VHF. Est-ce normal et pourquoi ? Par Pascal, VA2PV à St-Amable

Ce type d'équipement est principalement utilisé pour faire un rapport de signal transmit par rapport à la puissance réfléchie. Pour calculer la puissance transmise cela doit se faire selon une des deux formules suivantes : V²/R ou encore RI². Le fait d'utiliser ce principe de calcul fait en sorte que la résistance de l'antenne entre en ligne de compte dans le calcul du SWR. Ainsi, si la valeur de la résistance (impédance de l'antenne) change selon les conditions météo, la valeur de la puissance est donc altérée. Par contre, la fonction première de l'appareil, demeure inchangé et demeure très fiable puisque l'erreur injectée dans la lecture de la puissance transmise se retrouve aussi dans la lecture de la puissance réfléchie et comme le SWR est en fait un rapport de puissance, le résultat demeure inchangé.

Si on prend une antenne d'un 1/4 de longueur d'onde verticale sur les bandes HF, comment fait-on pour changer l'angle de rayonnement (départ) de l'antenne ? Est-ce possible seulement en changeant la hauteur de l'antenne par rapport au sol ? Et comment fait-on pour calculer l'angle ? Par Martin, VE2BQA à Chambly

L'angle de rayonnement est, dans un monde idéal, perpendiculaire à l'antenne, c'est-à-dire parallèle au sol (0 degré). Le fait que l'angle diffère est selon l'état de la conductivité du sol. Si le sol est mauvais, on pourra alors constater que le signal sera atténué sur le sol et par conséquent, nous aurons l'impression que l'angle de rayonnement sera plus élevé. La hauteur de l'antenne affecte un peu le rayonnement selon le même principe. Plus l'antenne et ses radiaux seront élevés plus l'angle de rayonnement seront faible.

Je prévois installer une antenne Yagi TH-5 et une 204BA, je voudrais connaître la méthode de calcul pour la distance minimal entre les deux antennes ? Par François, VA2RC à Stoneham

Si les antennes ne sont pas utilisées pour les mêmes bandes de fréquences, la distance entre ces antennes n'importera peu. Par contre, cela sera plus critique si les antennes opèrent sur les mêmes bandes.

Je possède une tour DMX-48 HD. je prévois installer deux antennes Yagi de grande envergure, TH-5 et 204BA. Est-ce que l'installation du rotor dans la dernière section de la tour à environ 3 pieds du sommet est sécuritaire ? Est-ce que je dois prévoir d'installer le rotor plus bas pour ainsi y installer deux trust bearing ? Par François, VA2RC à Stoneham

Pour une seule antenne, il ne devrait pas y avoir de problème. Par contre, l'installation des deux antennes demandera l'installation d'un plateau plus bas afin de recevoir le rotor et la tour devra être solidifiée soit en retirant des section ou en ajoutant des haubans. Ceci permettra de répartir la charge de l'antenne sur une plus grande surface et une plus grande longueur dans la tour. Le facteur vent est aussi un phénomène que l'on devra prendre en considération. Ainsi, le "wind load" cumulatif des deux antennes devra respecter celui de la tour. Il y a toujours moyen de solidifier la tour afin d'obtenir une capacité plus grande tel que décrit plus haut mais cela n'est pas idéal puisque nous ne sommes pas en mesure de connaître les conditions météo et cela demeure toujours critique. Il faut se rappeler aussi que nos idées de grandeur peuvent parfois perdre beaucoup d'intérêt lorsque l'on voit notre tour passer au travers de notre toit! À ce sujet, quelques amateurs ont malheureusement déjà connu se type de problème.

Réseau du 19 mars 2003

Voir le schéma, Croyez-vous qu'il peut y avoir une perte en TX ou en RX et quel est votre opinion sur le système ? Par François, VA2RC à Stoneham

Il n'y aura pas de perte de signal soit en TX ou encore en RX par contre, du point de vue efficacité, il y a beaucoup mieux. Le niveau d'énergie devant s'accumuler avant que le "déclic" se fasse est très élevé et celui-ci risque d'affecter le radio avant même que la décharge statique ne s'effectue. De plus la température, l'humidité et les différentes variables environnementales risque d'affecter l'espace d'air entre les plaque de la bougie faisant ainsi changer les conditions d'une journée à l'autre. Finalement, un bon balun "DC Ground", lorsque possible, demeure toujours la meilleure solution.

Est-ce qu'il y a une différence majeure si l'on utilise le processeur avec les modes digitaux en HF en général ? Et plus particulièrement pour le SSTV en transmission ? Par Ludivic, SWL

Le processeur n'est pas conseillé avec l'utilisation des modes numériques. Le mode SSTV étant quant à lui un mode analogique n'est pas recommandé avec l'utilisation du processeur. Le fait d'utiliser le processeur affectera le niveau de signal et la phase de celui-ci déformant ainsi les données transmises. L'utilisation des autres filtres tels que le "Notch" et le "IF Shift" ont aussi tendance à déformer les signaux.

Voir le schéma, En présumant que les antennes opère dans les mêmes conditions, laquelle des installations sera la plus efficace au point de vue émission pour un mobile ? Par Claude, VE2SR à Neufchatel

L'utilisation d'une bobine de couplage est beaucoup plus approprié que l'usage d'un syntoniseur d'antenne ("antenna tuner"). La bobine permettra d'adapté le radio à l'antenne en rendant l'antenne raisonnante plus efficace à la fréquence voulue. Un syntoniseur d'antenne quant à lui ne fera qu'adapté l'impédance plutôt que de rendre l'antenne raisonnante et plus efficace.

Réseau du 12 mars 2003

Comment évaluer si un tube à vide usagé est en bonne condition ? Par Martin , VE2BQA à Chambly

Avec le groupe en fréquence nous avons convenu qu'un tube à vide, à moins d'être endommagé physiquement, c'est-à-dire avoir un bris externe visible, il est a peu près impossible de déterminer son état de façon visuel. On ne peut même pas savoir si le tube est gazeux. Il faut absolument le mettre sous-tension et vérifier son état pendant son fonctionnement, de cette façon, vous êtes assuré de sa performance. En conclusion, n'achetez pas de tube sans l'avoir essayé, à moins d'avoir une entière confiance au vendeur.

Qu'est-ce que signifie le terme "zero-Beat" ? Par anonyme

Terme utilisé pour signifier que vous êtes syntonisé exactement sur la même fréquence que le signal reçu.

Est-ce qu'il existe une nomenclature dans les codes attribués pour les modèles de radio ? Par Claude VE2SR à Neuchatel

Mis à part la compagnie Kenwood qui a définit des classes de modèles (TH : portatif, TM : mobile V/U, etc.), aucun standard n'est présent sur le marché.